Tout savoir sur le format A1 : dimensions, usages, impression et modèles à télécharger

Table des matières

Vous avez entendu parler du format A1, mais à quoi correspond-il vraiment ? Ni trop petit pour passer inaperçu, ni trop grand pour devenir encombrant, ce format est un véritable caméléon de la communication visuelle. Normalisé par la norme ISO 216, le format A1 mesure précisément 594 × 841 mm.

On le retrouve dans les ateliers d’architectes, les agences de design, les salons professionnels, et jusque dans les vitrines de magasins. Son avantage ? Un excellent compromis entre lisibilité à distance et richesse de contenu. Ce n’est pas un simple rectangle de papier, c’est une toile de jeu pour les idées à grande échelle.

Chez Ennoblir, on le manie comme un outil stratégique. Car le format A1 ne se résume pas à ses dimensions. Il impose des choix : type de papier, qualité d’impression, résolution, orientation. C’est toute une chaîne de décisions qui transforme une feuille blanche en support percutant.

Dans cet article, on vous propose une plongée en profondeur : dimensions exactes, usages professionnels, astuces de création, erreurs à éviter, et même des gabarits à télécharger. Bref, tout ce qu’il faut pour faire du format A1 un allié de votre identité visuelle.

Format A1 : quelles sont ses dimensions exactes ?

Rappel des dimensions officielles

En millimètres, centimètres, pouces et pixels

Le format A1, c’est du sérieux. Officiellement, il mesure 594 mm de large sur 841 mm de haut, soit 59,4 × 84,1 cm. Si vous préférez les pouces, comptez 23,4 × 33,1 pouces. Une taille imposante, mais encore maniable, c’est ce qui en fait un choix stratégique dans bien des secteurs.

Pour l’impression, les pixels dépendent de la résolution choisie. En 300 dpi (qualité haute), on obtient 7016 × 9933 pixels. En 150 dpi (qualité moyenne, suffisante pour de l’affichage), comptez 3508 × 4967 pixels. Et pour un affichage grand format visible de loin, 100 dpi suffisent, soit 2339 × 3311 pixels.

Ce format est parfaitement équilibré : assez grand pour capter l’attention, assez compact pour rester exploitable. Il s’agit du deuxième plus grand format de la série A, juste après le A0.

Rapport au format A0 et aux formats dérivés (A2, A3…)

Il résulte d’une division exacte du format A0 en deux. Chaque format A est la moitié du précédent, en gardant les mêmes proportions. Le A1 est donc la moitié d’un A0, le double d’un A2, quatre fois plus grand qu’un A3… Une logique de pliage parfaite pour les présentations, les catalogues techniques ou les dossiers visuels.

Ce rapport constant (1:√2) permet de réduire ou d’agrandir un visuel d’un format à l’autre sans jamais déformer le contenu. Autrement dit, une maquette conçue en A1 peut passer en A2 ou en A0 sans perte d’harmonie. C’est là que le format A1 devient un vrai couteau suisse graphique.

Pourquoi ce format a-t-il été standardisé ?

Norme ISO 216 et logique du rapport 1:√2

Le format A1, comme tous les formats A, est encadré par la norme internationale ISO 216. L’idée ? Créer une série de formats où chaque feuille a une proportion constante, basée sur le ratio 1:√2 (environ 1:1,4142). Ce ratio mathématique n’a rien d’un caprice de géomètre : il permet une mise à l’échelle sans distorsion.

Il est donc né d’un besoin d’uniformisation. Avant cette norme, chaque pays utilisait des tailles différentes, un vrai casse-tête pour les imprimeurs et les designers. Grâce à l’ISO 216, une affiche A1 imprimée en Allemagne s’insère dans un cadre A1 acheté en France ou au Japon, sans la moindre retouche.

Avantages pratiques pour l’impression et le pliage

Le rapport 1:√2 a aussi une vertu pratique : il simplifie le pliage, la mise sous pochette, et l’édition multipage. En pliant un A1 en deux, on obtient un A2 parfaitement symétrique. Ce système favorise la cohérence dans les publications, les documents techniques, ou les plans.

Pour l’impression, c’est un gain de temps. Les imprimeurs peuvent régler les massicots une seule fois, et décliner plusieurs formats avec une précision millimétrée.

À quoi sert le format A1 ? Les usages les plus fréquents

Dans le monde professionnel

Plans d’architecte, posters scientifiques, chartes graphiques

Dans les bureaux d’études, le format A1 est roi. Il offre la surface idéale pour les plans complexes, tout en restant facile à manipuler. Les cabinets d’architecture l’utilisent pour les maquettes imprimées, les ingénieurs pour les schémas techniques.

Dans l’univers scientifique, les posters de conférence en A1 sont devenus un standard. Ils permettent de présenter une recherche de façon synthétique et lisible à distance. C’est un format où l’image prend le dessus sur le texte, un support de vulgarisation visuelle.

Quant aux agences de branding comme Ennoblir, on s’en sert souvent pour les chartes graphiques imprimées : logo, couleurs, typographies, mise en situation… Le format A1 permet d’avoir une vue d’ensemble tout en gardant une précision de lecture. On voit grand, mais on reste net.

Affiches pour événements, campagnes d’affichage, salons

En communication visuelle, le format A1 est une valeur sûre. Il est suffisamment grand pour accrocher l’œil, sans être aussi envahissant qu’un A0. Il trouve sa place sur les vitrines, dans les abribus, sur les stands d’exposition, ou dans les halls d’accueil.

C’est le chouchou des organisateurs d’événements : concerts, expositions, salons pros… Une affiche A1 bien conçue est capable de déclencher un passage à l’action : réservation, scan d’un QR code, visite sur site. Bref, c’est le format de la visibilité utile.

Dans le design, la décoration et l’art

Posters d’art, tirages photo, œuvres graphiques

Dans les intérieurs soignés, le format A1 s’expose. Il permet d’accrocher une œuvre sans encombrer tout un mur, avec une surface suffisante pour donner du souffle à la composition. Les photographes s’en servent pour imprimer des panoramas ou des portraits studio. Les artistes, pour faire vivre un visuel sans l’étouffer.

Le format A1 est également prisé pour les sérigraphies ou les tirages d’art numérotés. Sa taille le positionne entre œuvre intimiste et statement visuel. On peut le poser, l’encadrer, l’offrir ou l’exposer. C’est un format qui donne de la noblesse aux détails, tout en restant accessible.

Kakemonos et formats verticaux d’exposition

Enfin, dans les expositions ou les espaces commerciaux, le format A1 devient souvent vertical, intégré dans des kakemonos ou des roll-ups. C’est un format facile à produire, à transporter, à réutiliser. En orientation portrait, il devient totem. En paysage, il accompagne une scénographie.

Chez Ennoblir, on aime dire que le format A1 est un format à échelle humaine. Il capte l’attention sans l’imposer, il s’adapte sans se diluer. C’est une toile parfaite pour faire exister une marque, une idée ou une œuvre.

Quelle résolution choisir pour une impression en format A1 ?

Calcul de la résolution idéale selon l’usage

Impression de près (300 dpi), de loin (150 dpi), affichage urbain (100 dpi)

Le format A1 attire naturellement l’œil, mais la netteté dépend surtout du nombre de points par pouce (dpi). Pour un poster observé à moins d’un mètre (galerie, exposition), visez 300 dpi : le rendu photo reste chirurgical même sur une surface de 594 × 841 mm.

Pour une affiche vue à deux ou trois mètres (salle de réunion, vitrine), 150 dpi suffisent ; vous divisez d’emblée le poids du fichier par quatre sans perte de lisibilité. Enfin, pour un panneau extérieur ou un kakemono aperçu à dix mètres, 100 dpi font largement le travail : vos encres couvrent la distance, et votre ordinateur respire.

Cette échelle progressive évite le “sur-échantillonnage”, trop de pixels, trop de gigaoctets, zéro avantage visuel.

Taille en pixels recommandée pour le format A1

Exemples concrets : 7016 × 9933 pixels à 300 dpi

Passons au calcul pratique : à 300 dpi, un visuel au format A1 requiert 7 016 × 9 933 px. À 150 dpi, on tombe à 3 508 × 4 967 px, et à 100 dpi à 2 339 × 3 311 px. Utilisez ces bornes comme gabarits ; en-dessous, vous verrez les pixels, au-dessus, vous verrez votre disque dur saturer.

Ces chiffres ne sortent pas d’un chapeau : ils dérivent directement de la norme ISO 216 et du rapport 1:√2, garantissant la même proportion quel que soit le niveau de zoom.

Outils gratuits pour redimensionner vos visuels

Pas besoin d’usine à gaz : GIMPPhotopea ou le module “Redimensionner” de Canva suffisent pour adapter un fichier au format A1. Fixez d’abord la résolution cible, verrouillez le ratio 1:√2, puis laissez l’algorithme bicubique lisser les pixels.

Astuce Ennoblir : gardez toujours une version maître en 300 dpi, puis dérivez vos exports en 150 ou 100 dpi selon la distance de lecture. Votre workflow reste léger, votre message reste net.

Comment réussir son impression en format A1 ?

Choisir le bon papier

Grammage recommandé selon l’usage : affiche, photo, plan technique

Le support fait la différence. Pour une affiche commerciale, tablez sur 135 g/m² à 170 g/m² couché brillant : suffisamment rigide pour tenir droit, assez léger pour rester économique. Pour un tirage photo d’art, montez à 200 g/m² satin ou 250 g/m² mat pour révéler les nuances sombres sans reflets.

Un plan d’architecte peut se contenter de 90 g/m² bond : souple, facilement pliable, parfait pour les annotations terrain. Ces fourchettes suivent les recommandations papiers de la filière graphique en 2025. 

Finitions : mat, brillant, satiné, pelliculé

Un format A1 se lit souvent sous spots ou lumière naturelle ; choisissez la finition qui sert le message. 

Brillant pour booster les couleurs d’un poster événementiel. Mat pour éviter les reflets sur un stand. Satiné pour la photo haut de gamme : un compromis élégance-résistance. 

Pelliculage (mat ou soft-touch) si l’affiche voyage beaucoup : il protège l’encre et ajoute un toucher haut de gamme.

Chez Ennoblir, nous conseillons toujours de faire un BAT (bon à tirer) A5 avant de lancer le tir A1 : mieux vaut une maquette qui claque qu’une affiche qui clignote.

Préparer son fichier pour l’imprimeur

Format PDF/X, marges de sécurité, traits de coupe

Exportez en PDF/X-4 : profils ICC intégrés, transparences gérées, surprise zéro. Ajoutez 3 mm de fond perdu sur chaque côté ; vos visuels respirent, la guillotine respire aussi. Tracez vos traits de coupe en surimpression ; l’opérateur voit ce qu’il faut garder, et tout le monde dort tranquille.

CMJN ou RVB ? les pièges à éviter

À l’écran, le RVB pétille ; sur presse, il s’éteint. Passez en CMJN FOGRA 51 (offset) ou CMJN GRACoL (numérique) avant d’exporter. Vérifiez les aplats : un noir RVB (0,0,0) imprimé donne un gris ; un noir CMJN (C 60 M 40 Y 40 K 100) sort “deep black”. Un dernier coup d’épreuvage logiciel vous évite le poster “fade-à-l’impression”.

Services d’impression en ligne ou locaux

comparatif : tarifs, délais, options (Vistaprint, Printoclock, imprimeries locales)

  • Vistaprint : à partir de 15,69 £ TTC la pièce en A1 (papier 170 g, délai 5 jours). Idéal pour un tirage unitaire ou une série limitée. vistaprint.co.uk
  • Printoclock : 163 € HT les 100 affiches A1 sur 135 g couché brillant, livraison J+5. Le coût à l’unité chute sous 2 €. 
  • Imprimeur local : prix souvent 20 à 30 € l’unité, mais conseil personnalisé, contrôle couleur sur presse, délai express possible sous 24 h.

Le bon choix dépend du trio budget / délai / contrôle couleur. Si la colorimétrie est critique (marque premium, exposition photo), privilégiez le local ; si le volume est roi (campagne d’affichage), l’en-ligne s’impose.

Où trouver des gabarits et modèles pour le format A1 ?

Gabarits vierges à télécharger

PDF, InDesign, Photoshop : formats prêts à l’emploi

Quand on travaille sur du format A1, mieux vaut partir sur de bonnes bases. Les gabarits vierges — PDF vectoriséfichier InDesign avec fond perdu, ou modèle PSD en haute résolution, permettent de gagner un temps précieux. Ils intègrent souvent les traits de coupe, les marges de sécurité et le bon ratio 1:√2.

Pour un usage pro, favorisez les modèles PDF/X-4 ou INDD avec profil CMJN intégré : ils assurent un rendu fidèle, que ce soit pour un plan, une affiche ou un visuel artistique. Chez Ennoblir, on vous recommande toujours de choisir un gabarit A1 à 300 dpi : on peut toujours le réduire, jamais l’inverse.

Sites spécialisés : Canva, Adobe Stock, Templates.office.com…

Pas besoin de réinventer la roue :

  • Canva propose des maquettes personnalisables au format A1 pour les affiches, CV, infographies.
  • Adobe Stock regorge de templates A1 premium pour Photoshop ou Illustrator.
  • Templates.office.com propose des modèles A1 PowerPoint — utile pour les posters de congrès ou les infographies scientifiques.
    Attention à bien vérifier les dimensions et la qualité avant impression. Un template web à 72 dpi ne fera jamais le poids sur un roll-up salon…

Créer un design A1 sans être graphiste

Utiliser Canva ou Figma avec des dimensions personnalisées

Même sans être pro, il est possible de produire un visuel A1 qui en impose. Sur Canva, cliquez sur “Créer un design” > “Dimensions personnalisées” > entrez 594 mm × 841 mm. Sur Figma, même principe : créez un “Frame” aux dimensions exactes, et activez les marges dans la grille.

Ce qui compte, ce n’est pas l’outil, mais la rigueur : taille, marges, lisibilité à distance. Le format A1 pardonne peu les erreurs d’échelle ou de placement. Un titre trop bas ou un QR code trop petit, et l’impact visuel s’effondre.

Astuces pour une mise en page impactante

Voici nos 4 règles d’or chez Ennoblir pour un A1 qui claque :

  • Typo XXL : minimum 60 pt pour les titres, 24 pt pour le corps.
  • Contraste fort : blanc sur fond sombre ou inversement — le A1 doit se lire de loin.
  • Hiérarchie visuelle : un message = un niveau. Titre, sous-titre, call-to-action.
  • Espace négatif : laissez respirer vos marges. Trop de texte tue la lecture.
    Un bon A1, c’est comme un bon slogan : court, clair, visible et inoubliable.

Alternatives au format A1 : quand et pourquoi changer ?

Comparatif rapide avec les autres formats A

A0 (gigantisme), A2 (plus économique), B1 (affichage)

  • Le format A0 (841 × 1 189 mm) est parfait pour une expo XXL ou un plan d’ensemble. Mais il exige une logistique plus lourde (imprimante grand format, transport, encadrement).
  • Le format A2 (420 × 594 mm) reste une alternative économique pour les affiches en intérieur. Idéal pour une communication de proximité.
  • Le format B1 (707 × 1 000 mm) est très courant dans le monde de l’affichage urbain (abribus, panneaux culturels). Il offre un impact visuel fort, avec un peu plus de largeur que le A1.

Pourquoi opter pour le format B ou C dans certains cas ?

Les formats B sont souvent utilisés en publicité extérieure car plus adaptés aux normes d’affichage public. Les formats C, eux, sont pensés pour les enveloppes et packaging.
En clair : le A1 est standardisé pour l’impression et la communication visuelle, mais si vous travaillez avec des imprimeurs grand format ou dans la PLV, il peut être intéressant de switcher vers du B1 pour gagner en visibilité.

Cas particuliers : formats sur mesure

Impression panoramique, formats carrés, découpe personnalisée

Pour sortir du cadre, sortez du standard. Un format panoramique (ex : 841 × 300 mm) capte l’attention dans les couloirs ou vitrines horizontales. Un format carré A1 modifié (ex : 700 × 700 mm) donne un effet arty ou premium. La découpe personnalisée (formes libres, coins arrondis, découpe silhouette) permet de créer une vraie signature de marque.

Limites techniques selon les imprimeurs

Attention : tous les imprimeurs ne proposent pas de formats libres. Beaucoup travaillent uniquement en standard A, B ou C. Les découpes spéciales nécessitent un emporte-pièce ou laser, souvent facturé à part. Prévoyez un budget supplémentaire de 15 à 30 % pour du sur-mesure.

Le format A1 n’est pas juste une feuille de 594 × 841 mm

C’est une surface d’expression stratégique, un pont entre visibilité et technicité. Sa norme ISO, son ratio mathématique, sa polyvalence d’usage en font un standard incontournable dans le branding, l’édition et l’événementiel.

Mais pour qu’un A1 fasse son effet, encore faut-il l’anticiper avec méthode. Résolution, papier, finition, gabarit, export, prestataire : chaque détail compte. L’impact visuel se joue souvent avant l’impression, à l’étape de conception.

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Vos questions les plus fréquentes sur le format A1

Quelles sont les dimensions exactes d’un format A1 ?

Le format A1 mesure 594 × 841 mm (59,4 × 84,1 cm), soit environ 0,5 m² de surface d’impression.

A1 est-il adapté pour des posters grands formats ?

Oui, le format A1 est l’un des standards les plus utilisés pour les affiches et posters professionnels.

Combien de pixels pour un A1 en 300 dpi ?

À 300 dpi, un fichier A1 doit faire 7 020 × 9 930 pixels pour une qualité d’impression optimale.

Quelle résolution choisir selon la distance de lecture ?

300 dpi pour de près, 150 dpi pour affichage moyen, 100 dpi pour lecture à plus de 5 mètres.

Pourquoi le format A1 est-il standardisé ?

Il suit la norme ISO 216 avec un ratio 1:√2, ce qui facilite l’agrandissement ou la réduction sans déformation.

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